Winsurf Cap Chevalier Martinique 2009
Winsurf Cap Chevalier Martinique 2009
Vidéo envoyée par manueetolive
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Retour d'ansed'arlet au marin
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Le marin ansed'arlet sur Fôrever
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Après notre retour en métropole dans le froid et la grisaille et une reprise de nos emplois très difficile nous voici de nouveau en Martinique.
Cette fois ci ce n’est plus pour des vacances mais pour prospecter afin de trouver un emploi pour s’installer dans la Caraïbe pour un bon moment.
Suite à notre aventure avec Coulirou nous avons compris que notre style de vie ne nous convient plus en métropole. Mais notre retour sur Paris nous permet de savoir réellement que nous devons retourner de l’autre coté de l’Atlantique.
Notre plan est d’arriver en Martinique en Avril pour rechercher notre Coulirou à Grenada sur le chantier de Pricly Bay et de le remonter au Marin pour le vendre.
Pendant notre escapade de quinze jours nous avons la chance de retrouver Fred et Olive de FôRever qui viennent juste de remonter du Sud pour venir s’installer au Marin.
Et aussi Séverine, Maëlys et Eric d’Iona2 qui ont bravé les canaux déchaînés pour nous retrouver.
Nous revoyons avec plaisir plusieurs de nos connaissances du Marin ,de Fort de France, du Diamant et Rivière Salée.
Les seuls qui manquent au rendez-vous sont Nelly et François bloqués en Gwada mais ils ont une bonne excuse alors nous les pardonnons pour leur absence.
Ses retrouvailles nous permettent de passer de superbes moments avec nos amis entre nos divers entretiens et déposes de candidature.
Les FôRever nous proposent de passer un week-end sur leur yatch à Petite Anse d’Arlet. Nous acceptons avec grand plaisir.
Nous sommes directement accueilli par un boy boat qui n’est ni plus ni moins qu’Eric d’IONA2. L’ancre à peine jetée nous plongeons dans l’eau bleue azure de l’anse afin de rejoindre IONA2 et d’y boire un apéritif. Les discussions tournent autour de nos nouveaux projets de vie et des moments passés l’an dernier.
Mais une grande question des plus importantes se pose à nous. Comment sortir les 11 langoustes emprisonnées dans un casier abandonné que nous repérons lors d’un snorkeling autour des bateaux ?
La question trouve réponse assez rapidement et au soir nous dégustons notre prise tous les 7 .
Le lendemain, le retour est plus mouvementé car nous tirons plusieurs bords de prés et subissons de forts grains. Comme dit toujours Manue « Le Bonheur n’est PAS dans le Prés !!! »
Durant les moments qu’ils nous restent nous allons à Cap Chevalier où ERIC De LA MARTINIQUE ne peut pas sortir son aile de Kite comme prévu car trop de vent.
En revanche j’en profite pour tirer quelques bords en planche à voile c’est que du bonheur !!!
Tous ensemble nous nous rendons sur la plage du Vauclin où ERIC du VAUCLIN cette fois ci peut faire du Kite.
Nous passons notre dernier jour avec Séverine, Maëlys et Eric sur la plage de l’anse Trabaud où les garçons passent leur après midi à body surfer dans les rouleaux qui déferlent.
Pour le retour en Métropole notre avion à deux heures de retard suite aux intempéries sur Paris . Génial !!!!
Maintenant que Coulirou est au sec il faut le désarmer.
Pour commencer nous nettoyons l’intérieur du bateau . Tous les coffres et les équipets sont vidés ,nettoyés, et rangés . La cale est séchée et le moteur briqué .Le génois est affalé ,la GV est dégréée et toutes les écoutes et les cordages sont rincés et lovés. Coulirette et son puissant moteur hors bord de 2CV sont entreposés à l’intérieur .
Nous mettons une demi journée à nettoyer le pont salie par les poussières bleues de l’antifouling du voisin . Quelle galère . Nous laissons le bateau propre et rangé .
Ces trois jours de chantier sont terriblement difficiles physiquement à cause du soleil et de la chaleur . La nuit ce sont les moustiques qui nous dévorent malgré la citronnelle , les spirales , les bombes insecticides et les lotions répulsives.
Nous bossons dur pendant trois jours et le Jeudi 26 Septembre nous quittons le chantier en larmes . Un dernier au revoir à Coulirou . Demain nous prenons l’avion . Il n’y a pas de mots pour exprimer ce que nous ressentons au moment ou notre regard se pose pour la dernière fois sur Coulirou .La photo ci dessous parle d'elle même.
Pour faciliter les choses nous passons notre dernière nuit à l’hotel de True Blue. Il est très difficile pour nous de se rendre compte que l’aventure se termine et que demain nous seront en France . Cette année est passée si vite. Hier nous vivions comme des Robinsons et demain c’est le retour à la civilisation .
Le moment tant redouté arrive . Le 22 Septembre à 10h nous présentons Coulirou devant le Travel Lift . L’équipe du chantier nous attend . et gère parfaitement la sortie de l’eau . Tout se passe en douceur . Les larmes aux yeux ,nous surveillons l’opération .
Après un coup de lavage à haute pression ,il est emmené à sa place où il stationnera quelques mois .
Pour la dernière navigation de notre périple nous partons de nuit à deux heures du matin. Cela nous permet de naviguer que pendant 3 heures de nuit et d’arriver à Grenada avant la tombée de celle-ci.
Dans ce sens là, rien à voir avec la descente sur Tobago, là le vent nous porte et le courant nous pousse.
C’est avec beaucoup d’émotions que nous levons l’ancre et passons tout prés de Fô rêver en nous lançant dans l’obscurité. Nous quittons Tobago, cette île que nous aimons tant.
La mer est belle mais il y a très peu de vent . Nous sommes vent arrière ,sous génois, le vent et le courant nous poussent .Au bout de quelque temps nous sommes obligés de mettre le moteur afin de ne pas rester engluer. Tout le long de la navigation nous alternons entre voile et moteur et voile seule.
Au trois quart du trajet nous rencontrons une famille de dauphins qui vient se caler à l’étrave pour surfer, faire des pirouettes et sauter. Nous sommes enchantés que la nature nous offre ce dernier spectacle pour nous dire au revoir.
C’est avec un pincement au cœur que nous rentrons dans la baie de Prickly. Nous nous engageons dans le chenal en suivant les bouées, et jetons l’ancre une dernière fois .C’est triste. Nous mouillons au même endroit qu’il y a un mois et demi. Nous avons mis 14 heures pour rallier Tobago à Grenada pour une distance de 75 milles. Demain une dure journée nous attend. Nous devons faire notre clearance d’entrée et sortir Coulirou de l’eau. Ce soir nous sommes tristes et heureux en même temps. Tristes parce que cette extraordinaire aventure qui est la notre s’achève. Heureux puisque nous n’avons eu aucune galére ou mauvais plan durant un an, que Coulirou a su nous emmener où nous voulions et que nous avons réaliser notre rêve.